Les taux immobilier 2026 restent-ils un mystère pour votre projet d’achat ? Alors que les taux moyens flirtent avec 3,22% sur 20 ans fin 2025, leur évolution prochaine inquiète. En 2025, les transactions ont progressé à 925 000 (+8,2% vs 2024), avec une hausse modérée des prix (+0,8% en moyenne). Les experts prévoient une stabilisation autour de 3,5% pour 2026, influencée par la Banque Centrale Européenne et l’incertitude politique. Découvrez comment les taux pourraient varier selon la durée d’emprunt (15, 20 ou 25 ans) et quels facteurs, comme la tension du marché locatif ou les aides publiques, pourraient relancer la dynamique du marché en 2026.
Le marché immobilier connaît une reprise modérée. Le volume de transactions atteint 925 000, soit une hausse de 8,2 % par rapport à 2024, restant inférieur aux pics de 2021 et 2022. Les prix progressent de 0,8 % en moyenne en France, avec des écarts selon les villes : Bordeaux (+3,6 %) et Paris (+2,5 %) enregistrent des dynamismes locaux. À Bordeaux, les appartements valent en moyenne 4 458 €/m² (+1,4 % sur 12 mois), tandis que les maisons reculent de -8 % à 4 742 €/m². Les quartiers comme Hôtel de Ville/Quinconces (5 530 €/m²) attirent les acheteurs, tandis que des communes périphériques comme Cenon (3 177 €/m²) offrent des prix plus accessibles.
Les taux moyens des crédits immobiliers stagnent à 3,08 % en août 2025 (hors assurance). Pour un prêt sur 20 ans, le taux moyen s’élève à 3,22 % en septembre. Les meilleurs dossiers obtiennent des taux autour de 3,20 % sur 20 ans. Les courtiers anticipent une remontée progressive, estimant les taux à 3,50 % d’ici décembre 2025 contre 3,30 % actuellement. Cette tendance s’explique par les incertitudes économiques et l’instabilité politique. Les taux sur 15 ans avoisinent 3,08 %, tandis sur 25 ans, ils atteignent 3,30 %. Une hausse à 3,50 % alourdirait la mensualité de 21 € pour un prêt de 250 000 € sur 20 ans.
Les prévisions pour 2026 indiquent une stabilisation des taux immobiliers autour de 3,5%. Une baisse massive n'est pas attendue par les experts du secteur, marquant un nouveau palier pour le marché.
Les taux moyens observés fin 2025 sur 20 ans (3,22% hors assurance) confirment cette tendance. La Banque Centrale Européenne (BCE) devrait maintenir ses taux directeurs stables en 2026, l'inflation étant maîtrisée (1,7% en 2026 selon les prévisions). Toutefois, l'instabilité politique en France et les tensions internationales pourraient maintenir la pression sur les OAT 10 ans (actuellement à 3,57%), limitant toute baisse significative.
Les courtiers comme Artémis Courtage anticipent une prudence accrue. Les banques pourraient resserrer les conditions d'octroi si la confiance des ménages diminue. Cela dit, des aides publiques comme le Prêt à Taux Zéro (PTZ) et un marché locatif tendu devraient soutenir la demande.
Durée de prêt | Taux moyen constaté (fin 2025) | Taux moyen prévisionnel (2026) |
---|---|---|
15 ans | 3,10% | 3,35% |
20 ans | 3,22% | 3,50% |
25 ans | 3,40% | 3,65% |
Les taux longs (25 ans) pourraient connaître des hausses plus marquées que les durées courtes (15 ans). Ce déséquilibre s'explique par la sensibilité accrue des emprunts longs aux variations des OAT 10 ans. Les données de fin 2025 montrent que les meilleurs profils obtenaient des taux de 2,90% sur 15 ans ou 3,05% sur 25 ans. En 2026, ces écarts pourraient se creuser, pénalisant davantage les projets financés sur de longues durées.
Les facteurs économiques clés influençant ces taux incluent la politique monétaire de la BCE, les prévisions d'inflation (1,7% en 2026) et la croissance économique (1% attendu en 2026). Les courtiers conseillent aux emprunteurs de ne pas attendre une baisse massive et de privilégier des dossiers solides (apport personnel, profil stable) pour accéder aux meilleurs taux.
La Banque Centrale Européenne (BCE) joue un rôle central dans la stabilisation des taux immobiliers. Selon les projections de la Banque de France, l'inflation (IPCH) devrait rester modérée à 1,4 % en 2026, avec une croissance du PIB à 1,0 %. Ces chiffres indiquent un retour progressif à la stabilité économique.
Les taux directeurs de la BCE, inchangés (taux de dépôt à 2,00 %, taux de refinancement à 2,15 %), devraient rester stables. Cette stabilité limite les variations brutales des taux de crédit. La BCE reste attentive aux risques externes, comme les tensions géopolitiques ou les déséquilibres commerciaux. Par exemple, la guerre en Ukraine et les conflits au Moyen-Orient pourraient affecter les prix de l'énergie, influençant indirectement les taux.
L'instabilité politique française pèse sur les marchés financiers. La dégradation de la note de la France par Fitch en 2025 a entraîné une hausse temporaire de l'OAT 10 ans, indicateur clé pour les banques. Ce taux influence directement les marges appliquées aux crédits. Les investisseurs exigent une prime de risque plus élevée pour compenser les incertitudes liées à la dette française, qui dépasse 115 % du PIB.
Certains analystes soulignent que les établissements bancaires pourraient resserrer le crédit ou augmenter leurs marges pour compenser les risques. Toutefois, selon l'Observatoire crédit logement/CSA, les effets restent limités : les taux moyens sur 20 ans étaient stables. 68 % des Français estiment que le climat politique incite à attendre avant d'acheter.
Malgré ces incertitudes, des facteurs positifs pourraient soutenir le marché en 2026. Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) et une possible réforme fiscale pour les investissements locatifs devraient stimuler la demande. Les transactions devraient atteindre 960 000 unités, un niveau supérieur aux 925 000 unités en 2025, avec une hausse des prix estimée entre +2 et +3 %. Les banques restent néanmoins prudentes, anticipant des pressions supplémentaires en cas de détérioration du climat politique. Par exemple, une remontée des tensions sur la dette publique pourrait accentuer le coût du crédit pour les emprunteurs.
Le marché immobilier français devrait enregistrer 960 000 transactions, avec des prix en hausse de +2% à +3%. Cette reprise s’explique par la rareté de l’offre, notamment dans des métropoles comme Paris ou Lyon, et la stabilisation des taux autour de 3,5%. L’incertitude politique pèse toutefois sur les décisions d’achat : 68% des Français reportent leurs projets, un record depuis 2020. Les primo-accédants profitent néanmoins de la stabilité actuelle pour sécuriser des financements avant d’éventuelles remontées.
Le climat politique actuel incite 68% des Français à reporter leur projet immobilier. Cette prudence pèse sur la dynamique du marché malgré des fondamentaux porteurs.
Trois leviers clés expliquent cette résilience :
Le pouvoir d’achat immobilier s’ajuste lentement, permettant d’acquérir en moyenne 72 m² en 2025. Les délais d’amortissement réduits à 4 ans et 8 mois facilitent les décisions d’achat. Ces éléments compensent partiellement les coûts d’emprunt, soutenant une reprise modérée des prix et transactions en 2026.
Les taux immobiliers en 2025 restent accessibles, avec un taux moyen de 3,2 % pour les meilleurs profils. Une stabilisation autour de 3,5 % est prévue pour 2026. Attendre pourrait réduire le pouvoir d'achat, les prix immobiliers étant attendus en hausse de 2 à 3 % l’an prochain. Par exemple, un emprunt de 200 000 € à 3,30 % génère 948 € de mensualités, contre 969 € à 3,50 %, soit un écart de 21 € par mois.
La hausse prévue des taux en 2026 reste modérée, limitée à 0,3 point en moyenne. Un marché plus actif (estimation : 960 000 transactions contre 925 000 en 2025) pourrait offrir plus de choix de biens. La confiance des ménages, soutenue par des aides publiques (PTZ) et une possible réforme fiscale, devrait s’améliorer. Les tensions politiques actuelles pourraient se résorber, stabilisant les conditions de crédit, même si l’OAT 10 ans reste sous pression à 3,40 %.
En 2026, les taux immobiliers devraient se stabiliser autour de 3,5%, influencés par l’inflation maîtrisée et l’instabilité politique. Le marché restera dynamique malgré des prix en hausse (2 à 3 %). Acheter en 2025 permet des taux proches de 3,2 %. La maturité du projet et la solidité du dossier restent décisives.
Le taux immobilier moyen devrait se stabiliser autour de 3,5% en 2026. Ce taux représente la prévision la plus probable selon les experts du secteur. Les banques devraient maintenir cette tendance, sous réserve de l'évolution des marchés financiers et de la stabilité politique. Les meilleurs profils pourraient obtenir des taux légèrement inférieurs, autour de 3,2% à 3,4%.
Une baisse massive des taux d'intérêt n'est pas attendue en 2026. Les prévisions indiquent plutôt une stabilisation autour de 3,5%. Certains courtiers prévoient même une légère hausse, liée aux conditions économiques et politiques. L'objectif est une stabilisation après les variations observées en 2025.
Le taux d'intérêt moyen devrait se situer autour de 3,5% en 2026. Cette évolution dépendra des décisions de la Banque Centrale Européenne et de l'évolution de l'OAT 10 ans. Les taux pourront varier selon la durée du prêt : 3,35% sur 15 ans, 3,50% sur 20 ans et 3,65% sur 25 ans.
2026 pourrait être une période favorable pour vendre. Le marché devrait rester dynamique, avec un volume de transactions estimé à 960 000 unités. Les prix pourraient augmenter de 2% à 3%. La demande devrait être soutenue par la tension du marché locatif et les aides publiques. Une reprise de la confiance des ménages est attendue, facilitant les transactions.
Fin 2025, le taux immobilier moyen devrait se situer entre 3,30% et 3,50%. Les meilleurs profils pourront obtenir des taux autour de 3,20% sur 20 ans. Les taux devraient rester stables à légèrement croissants par rapport aux niveaux de septembre (3,22% sur 20 ans). Les courtiers observent des signes de stabilisation avant l'année 2026.
Les taux d'intérêt en 2027 dépendront de l'évolution de 2026. Une stabilité autour de 3,5% est possible si l'OAT 10 ans reste sous contrôle. Les facteurs politiques et économiques pourraient toutefois influencer cette tendance. En cas de poursuite de l'instabilité, les taux pourraient dépasser 3,6% selon certains scénarios.
Impossible de prévenir l'avenir avec la situation de crise actuelle et le contexte géopolitique extrêmement axiogène.
Comment sera l'immobilier en 2027 ?
Le marché immobilier en 2027 dépendra des tendances observées en 2026. Une hausse des prix est attendue, entre 2% et 3%. Le volume des transactions pourrait atteindre 960 000 unités, soutenu par la tension du marché locatif et les aides publiques. L'incertitude politique actuelle pourrait influencer l'évolution des taux d'intérêt, avec des effets indirects en 2027.